Pour ceux qui souhaitent intégrer une démarche environnementale tout en logeant leur argent dans un placement d’épargne : sachez que l’assurance-vie propose des supports “verts”. Cela afin de satisfaire les épargnants qui sont désormais de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux et sociétaux. Ces supports reposent sur des entreprises qui contribuent à la transition énergétique, à la préservation de l'environnement ou à la promotion du développement durable.
Les différents types d'investissements verts en assurance-vie
Il existe différents types d'investissements verts en assurance-vie :
Les fonds ISR (Investissement socialement responsable) : ceux-ci investissent dans des entreprises qui répondent à des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Ils sont labellisés par des organismes indépendants, tels que le label ISR de l'Autorité des marchés financiers (AMF).
Les fonds thématiques verts : ceux-ci sont adossés aux secteurs ou aux activités spécifiques liés à la transition énergétique ou à la protection de l'environnement. Par exemple, les fonds d'énergies renouvelables, les fonds d'économie circulaire ou encore ceux de protection de la biodiversité.
Les fonds d'impact : ces fonds reposent sur des entreprises qui ont un impact positif sur la société ou l'environnement. Par exemple, les fonds qui financent des projets de développement durable, des projets sociaux ou des projets de microfinance.
Les avantages des investissements verts en assurance-vie
Les investissements verts en assurance-vie présentent plusieurs avantages. Ils contribuent à la réduction de l’impact carbone, à la transition énergétique et à la protection de l'environnement. Le but est aussi de développer l'économie durable grâce à la création d’emplois et à la stimulation de la croissance économique.
En outre, les investissements verts ne sont pas incompatibles avec la performance financière. En effet, les fonds ISR ont souvent une bonne performance boursière.
L’obligation pour les assureurs de proposer au moins un de ces 3 fonds
Les assureurs sont dans l'obligation de proposer au moins un des 3 fonds suivants : le fonds vert, le fonds responsable ou le fonds solidaire. Ce, afin de permettre aux épargnants de diversifier leur portefeuille en concordance avec leurs objectifs environnementaux. Nous avons détaillé plus haut ce qu’il en est des fonds verts.
Les fonds solidaires sont disponibles en 3 versions :
- les fonds solidaires d'investissement : ils investissent directement dans des entreprises ou des projets solidaires
- les fonds solidaires de partage : ils reversent une partie de leurs bénéfices à des associations ou des fondations
- les fonds solidaires de capitalisation : ils permettent aux épargnants de constituer un capital tout en soutenant des projets solidaires
Les avantages des fonds solidaires sont multiples. Ils permettent aux épargnants de contribuer à des projets ayant un impact positif sur la société ou l'environnement, d’obtenir un rendement potentiel intéressant et de diversifier leur portefeuille pour réduire leur exposition au risque.
Les fonds responsables, quant à eux, proposent aussi différentes versions :
- les fonds d'énergie verte : ces fonds investissent dans des entreprises qui produisent de l'énergie renouvelable, comme l'énergie solaire et éolienne.
- les fonds d'investissement social : ceux-ci sont adossés aux entreprises qui adoptent des pratiques sociales responsables, telles que le respect des droits de l'homme et la lutte contre la discrimination.
- les fonds de gouvernance d'entreprise : ceux-ci émanent des entreprises développant des structures de gouvernance saines, telles qu'un conseil d'administration indépendant et une politique de rémunération transparente.
Comment investir dans les investissements verts en assurance-vie
Il suffit de souscrire un contrat auprès d'un assureur qui propose des fonds verts. La plupart proposent aujourd'hui une gamme intéressante de ces supports dans leur portefeuille.
Au moment de la souscription, il est important de réaliser les comparatifs qui s’imposent. Il faut notamment tenir compte des frais de gestion, de la performance historique et des risques associés.
